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J'ai commencé à m'épiler à 13 ans. Je viens d'en avoir 26, et ça fait bizarre de penser que j'aurais déjà pu passer la moitié de ma vie à m'épiler !
À l'époque c'était une histoire de pressions extérieures, quand on est encore dans le système scolaire, on court souvent certains risques à être "différent". Aussi une histoire de "passage à l'âge adulte". Avoir assez de poils pour devoir les épiler, pour moi, ça voulait dire être devenue une femme. Et puis ça allait de soi, pour moi, c'est ce qu'on faisait en grandissant, on s'épilait, parce que c'est comme ça. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi.
Avec le temps, j'ai commencé à connaître ce que beaucoup d'autres femmes vivent : l'impression que je n'étais "pas sortable" si pas bien épilée, par exemple. En même temps, je ne m'épilais les jambes qu'en été, et je portais des pantalons le reste du temps. Pour mes aisselles, j'utilisais des crèmes dépilatoires, après avoir essayé diverses techniques. J'ai rasé mon pubis une ou deux fois par curiosité, et absolument détesté. Je suis vite passée à une méthode qui varie entre ne pas y toucher du tout ou raccourcir certains poils pour des raisons pratiques, sans jamais en raser complètement. J'ai cessé de toucher à ceux qui sont généralement les "premiers à partir" : ceux des cuisses, de l'aine, du bas-ventre.
Pour moi, le déclic a été un séjour en Amérique du Nord. Aussi bizarre que ça puisse paraître, là-bas le stéréotype est que les Françaises ne s'épilent pas. Après avoir discuté avec des hommes qui ne cachaient pas que pour eux, ça faisait partie de ce qui rend les Françaises sexy, et des femmes qui me disaient qu'elles m'enviaient, mais que chez elles, c'était une obligation, j'ai remis en question cette pratique qui me semblait absurde.
À mon retour en France j'ai cessé de me raser ou de m'épiler définitivement. J'avais 20 ans à l'époque.
Au départ, il m'arrivait de surprendre des regards curieux, réprobateurs ou dégoûtés, mais le temps passant, j'ai cessé d'y faire attention. Les seules remarques (du genre "c'est sale" ou "c'est moche" ) ont eu lieu sur Internet, jamais en personne.
Beaucoup de femmes me demandent comment les hommes réagissent. Les hommes posent moins de problèmes que les femmes, très sincèrement. Entre les amis avec qui j'ai discuté du sujet et les hommes avec qui j'ai eu une relation, les réactions ont été variées mais jamais négatives : il y en a qui s'en moquaient complètement, d'autres (surprenant par leur nombre) qui m'ont confié qu'ils préfèrent les femmes avec des poils.
Mon petit ami actuel n'avait jamais connu de femme qui ne s'épilait pas (et très peu qui ne s'épilaient pas intégralement) et a été surpris au départ, me disant qu'il aimait l'absence de poils mais qu'au final il s'en fichait un peu et que c'était mon choix. Une de ses ex l'avait confronté ("ça te paraît pas sale ? Ça doit te faire bizarre, non ?" ) et il lui a répondu (je l'ai appris par la suite) qu'en fait il aimait mieux avec des poils, maintenant (nous étions ensemble depuis quelques mois).
Tous les hommes que j'ai connus m'ont toujours encouragée à poursuivre mes convictions, et semblant toujours ravis de voir que j'avais pris cette décision moi-même au lieu de suivre le troupeau.
Beaucoup de femmes réagissent négativement pour, à mon avis, deux raisons. L'une d'entre elles est les femmes qui détestent s'épiler mais se pensent obligées. Il me semble que ça les dérange de voir qu'on peut très bien refuser de le faire. Qu'elles se disent "si je dois subir ça, tout le monde devrait avoir à le faire !"
L'autre est le contraire, certaines femmes qui préfèrent s'épiler pour diverses raisons et pensent que je leur impose un jugement moral, comme si le fait de ne pas m'épiler insultait toutes les femmes qui le font.
Personnellement, je trouve l'idée d'épilation ridicule, pour moi c'est une censure de la sensualité féminine. Mais je suis la première à dire qu'il s'agit d'un choix personnel, et que toute femme qui veut s'épiler devrait être libre de le faire, et que toute femme qui ne veut pas s'épiler devrait être libre de s'en abstenir.
Il me semble qu'il serait tout aussi déplorable d'imposer la norme inverse, celle de l'épilation interdite, que d'imposer l'épilation obligatoire.
Cela dit, mes discussions me poussent à croire que si les femmes faisaient vraiment ce qu'elles préfèrent, une minorité s'épilerait, et non une majorité comme c'est le cas de nos jours.
À l'époque c'était une histoire de pressions extérieures, quand on est encore dans le système scolaire, on court souvent certains risques à être "différent". Aussi une histoire de "passage à l'âge adulte". Avoir assez de poils pour devoir les épiler, pour moi, ça voulait dire être devenue une femme. Et puis ça allait de soi, pour moi, c'est ce qu'on faisait en grandissant, on s'épilait, parce que c'est comme ça. Je n'y avais jamais vraiment réfléchi.
Avec le temps, j'ai commencé à connaître ce que beaucoup d'autres femmes vivent : l'impression que je n'étais "pas sortable" si pas bien épilée, par exemple. En même temps, je ne m'épilais les jambes qu'en été, et je portais des pantalons le reste du temps. Pour mes aisselles, j'utilisais des crèmes dépilatoires, après avoir essayé diverses techniques. J'ai rasé mon pubis une ou deux fois par curiosité, et absolument détesté. Je suis vite passée à une méthode qui varie entre ne pas y toucher du tout ou raccourcir certains poils pour des raisons pratiques, sans jamais en raser complètement. J'ai cessé de toucher à ceux qui sont généralement les "premiers à partir" : ceux des cuisses, de l'aine, du bas-ventre.
Pour moi, le déclic a été un séjour en Amérique du Nord. Aussi bizarre que ça puisse paraître, là-bas le stéréotype est que les Françaises ne s'épilent pas. Après avoir discuté avec des hommes qui ne cachaient pas que pour eux, ça faisait partie de ce qui rend les Françaises sexy, et des femmes qui me disaient qu'elles m'enviaient, mais que chez elles, c'était une obligation, j'ai remis en question cette pratique qui me semblait absurde.
À mon retour en France j'ai cessé de me raser ou de m'épiler définitivement. J'avais 20 ans à l'époque.
Au départ, il m'arrivait de surprendre des regards curieux, réprobateurs ou dégoûtés, mais le temps passant, j'ai cessé d'y faire attention. Les seules remarques (du genre "c'est sale" ou "c'est moche" ) ont eu lieu sur Internet, jamais en personne.
Beaucoup de femmes me demandent comment les hommes réagissent. Les hommes posent moins de problèmes que les femmes, très sincèrement. Entre les amis avec qui j'ai discuté du sujet et les hommes avec qui j'ai eu une relation, les réactions ont été variées mais jamais négatives : il y en a qui s'en moquaient complètement, d'autres (surprenant par leur nombre) qui m'ont confié qu'ils préfèrent les femmes avec des poils.
Mon petit ami actuel n'avait jamais connu de femme qui ne s'épilait pas (et très peu qui ne s'épilaient pas intégralement) et a été surpris au départ, me disant qu'il aimait l'absence de poils mais qu'au final il s'en fichait un peu et que c'était mon choix. Une de ses ex l'avait confronté ("ça te paraît pas sale ? Ça doit te faire bizarre, non ?" ) et il lui a répondu (je l'ai appris par la suite) qu'en fait il aimait mieux avec des poils, maintenant (nous étions ensemble depuis quelques mois).
Tous les hommes que j'ai connus m'ont toujours encouragée à poursuivre mes convictions, et semblant toujours ravis de voir que j'avais pris cette décision moi-même au lieu de suivre le troupeau.
Beaucoup de femmes réagissent négativement pour, à mon avis, deux raisons. L'une d'entre elles est les femmes qui détestent s'épiler mais se pensent obligées. Il me semble que ça les dérange de voir qu'on peut très bien refuser de le faire. Qu'elles se disent "si je dois subir ça, tout le monde devrait avoir à le faire !"
L'autre est le contraire, certaines femmes qui préfèrent s'épiler pour diverses raisons et pensent que je leur impose un jugement moral, comme si le fait de ne pas m'épiler insultait toutes les femmes qui le font.
Personnellement, je trouve l'idée d'épilation ridicule, pour moi c'est une censure de la sensualité féminine. Mais je suis la première à dire qu'il s'agit d'un choix personnel, et que toute femme qui veut s'épiler devrait être libre de le faire, et que toute femme qui ne veut pas s'épiler devrait être libre de s'en abstenir.
Il me semble qu'il serait tout aussi déplorable d'imposer la norme inverse, celle de l'épilation interdite, que d'imposer l'épilation obligatoire.
Cela dit, mes discussions me poussent à croire que si les femmes faisaient vraiment ce qu'elles préfèrent, une minorité s'épilerait, et non une majorité comme c'est le cas de nos jours.
Je ne me suis jamais épilée, je me suis rasée seulement par curiosité, uniquement le bas des jambes, et encore juste 2 ou 3 fois, le temps de savoir "ce que ça fait". Pour moi se raser ça faisait partie du paquetage "découverte de la féminité" quand j'étais ado, mais ça m'a vite paru absurde, contraignant, inutile et même malsain.
À une époque, il m'est arrivé, trois ou quatre fois en deux ans, de me tondre le pubis, mais c'était plus pour mon partenaire, et finalement là aussi j'ai arrêté, les poils font partie de ma sexualité. C'est pas drôle sans.
J'ai toujours adoré mon propre corps, et comme pour tout mon corps, je trouve mes poils beaux, féminins, sympa en particulier les poils de mes bras, mais aussi ceux de mes jambes, de ma nuque, de mon dos.... de mon ventre... etc. Je ne suis pas hirsute pour autant, quoi que ça ne me dérangerait pas, mais il n'y a pas un seul endroit (en dehors des paumes de mes mains et de la plante de mes pieds) où l'on ne puisse voir mes poils. Mais je m'en fiche.
Quand je vais à la piscine, je vais à la piscine, point barre. La chose qui me préoccupe le plus c'est d'avoir bien mis mon bonnet de bain... mes poils ça ne regarde personne, sauf si je le demande.
Je suis bien plus obsédée par mon acné par exemple dans la vie courante.... mes poils, je n'y pense même pas.
Je suis étonnée du nombre de femmes qui me demandent ma recette magique pour "vivre avec".
À une époque, il m'est arrivé, trois ou quatre fois en deux ans, de me tondre le pubis, mais c'était plus pour mon partenaire, et finalement là aussi j'ai arrêté, les poils font partie de ma sexualité. C'est pas drôle sans.
J'ai toujours adoré mon propre corps, et comme pour tout mon corps, je trouve mes poils beaux, féminins, sympa en particulier les poils de mes bras, mais aussi ceux de mes jambes, de ma nuque, de mon dos.... de mon ventre... etc. Je ne suis pas hirsute pour autant, quoi que ça ne me dérangerait pas, mais il n'y a pas un seul endroit (en dehors des paumes de mes mains et de la plante de mes pieds) où l'on ne puisse voir mes poils. Mais je m'en fiche.
Quand je vais à la piscine, je vais à la piscine, point barre. La chose qui me préoccupe le plus c'est d'avoir bien mis mon bonnet de bain... mes poils ça ne regarde personne, sauf si je le demande.
Je suis bien plus obsédée par mon acné par exemple dans la vie courante.... mes poils, je n'y pense même pas.
Je suis étonnée du nombre de femmes qui me demandent ma recette magique pour "vivre avec".
Je ne vois pas souvent des filles aussi, voire plus, poilue que moi. Du coup ma vision des poils est différente des autres femmes. Je suis à la fois très sensible au fait d'être poilue (et ce sentiment de virilité ne m'est pas bien tolérable, j'accorde) et d'un autre côté, un poil de plus, un poil de moins, qu'est-ce que ça change ?
Je me sens terriblement bien quand je suis épilée. Quand je ne le suis pas, c'est plus difficile, mais de toutes façons, je n'ai pas le choix car j'ai toujours des poils. Si ce n'est pas les jambes, les aisselles et le maillot, ce sera toujours les bras, le dos. Oui, ce n'est qu'un duvet sur les bras, le dos mais ce sont des poils et ils sont noirs et j'ai la peau blanche. La plupart du temps, je ne suis pas épilée ou c'est en stade de repousse sur les jambes et les aisselles et je le supporte par obligation, mais parfois, une à deux fois par an, je vais chez l'esthéticienne et je fais la totale : jambes, aisselles, maillot. Je suis comblée pendant 2 à 4 semaines et rebelote. Et de temps en temps, je m'épile moi-même, un coup les aisselles, un coup les jambes. Mes poils ne m'empêchent pas de m'habiller comme je veux. Je me mets en maillot de bain poilue, je mets des débardeurs avec les poils des aisselles qui dépassent, je mets des jupes, des pantacourts/bermuda (pas trop court quand même...car trop de décalage entre les poils et le côté sexy du court) avec des poils aux pattes, et ça au grand désespoir de ma mère. Mais sinon, je ne le vis pas trop mal. Mes poils m'handicapent dans mon sentiment de féminité surtout. J'aimerais me sentir femme mais mes poils m'en empêchent. D'un côté, j'aime ce sentiment de liberté quand je tente d'assumer mes poils en public. D'un autre, ils me rendent malheureuse et tenter de les assumer n'y change rien. Dès que je vois une femme sans poils là où moi j'en ai, même quand je suis épilée (cad : bras et dos), ça me renvoie en pleine gueule que moi, ce n'est pas le cas.
Oui, je résiste, de manière générale, mais je questionne beaucoup ce "choix" car je suis plus poilue que la moyenne des femmes, je pense, et je suis brune et j'ai le teint plutôt clair. Heureusement, je me suis habituée à mes propres poils mais cela reste une question pour mon bien-être : "à quels moments faut-il que je m'épile et quand est-ce que je peux ne pas m'épiler pour être suffisamment bien dans ma peau ?" Le regard des autres est si pesant pour moi.
J'ai commencé à m'épiler les jambes et les aisselles, alors que j'étais en cinquième, vers 12 ans. Je venais de subir des moqueries de la part d'autres filles et j'ai commencé à prendre conscience de mes poils. C'est ma mère qui m'a conseillé l'épilation, plutôt que le rasage. C'est elle qui a payé et qui m'a emmenée chez l'esthéticienne. Peu de temps après, je demandais qu'on me blondisse même les poils des bras mais le résultat n'était pas terrible. La première fois que j'ai épilé le maillot, je devais avoir 15 ans ; la deuxième et dernière fois que j'ai épilé le maillot, j'ai demandé un ticket de métro (quasi-intégral), c'était l'année dernière. C'était important pour moi de tester ça, pour voir combien je pouvais trouver mon sexe "propre" et désirable sans poils. Et effectivement, j'ai adoré être glabre. Le reste du temps, je débroussaille juste cette partie de mon anatomie à coup de ciseaux.
Ça prend des heures de m'épiler les jambes et les aisselles. Motivation à ne pas le faire : l'épilation est un geste parmi tant d'autres, quand on est une femme, qui nous empêche de passer du temps à nos loisirs et à la réflexion. Je n'ai aucun scrupules à ne pas m'épiler. Je ne me sens pas feignasse ou négligée. De toutes manières, un poil de plus ou de moins, je ne suis pas à ça près, comme je le disais...
Je suis obligée de résister dans de telles conditions. En 2-3 semaines, il y a une première repousse des poils. Je ne vois pas l'intérêt de les cacher sans cesse. Je n'irais plus souvent à la piscine, sinon. Si je montre mes poils, c'est seulement parce que je veux me sentir libre de me déplacer où je veux, quand je veux, avec les vêtements que je veux : épilée ou non. Je ne veux pas que mes poils soient une contrainte.
Le fait de voir des femmes ne pas s'épiler, ça m'aide beaucoup mais c'est si rare. Puis, je reste jalouse des blondes et des filles qui ont 3 poils qui se courent après, c'est certain.
Je me sens terriblement bien quand je suis épilée. Quand je ne le suis pas, c'est plus difficile, mais de toutes façons, je n'ai pas le choix car j'ai toujours des poils. Si ce n'est pas les jambes, les aisselles et le maillot, ce sera toujours les bras, le dos. Oui, ce n'est qu'un duvet sur les bras, le dos mais ce sont des poils et ils sont noirs et j'ai la peau blanche. La plupart du temps, je ne suis pas épilée ou c'est en stade de repousse sur les jambes et les aisselles et je le supporte par obligation, mais parfois, une à deux fois par an, je vais chez l'esthéticienne et je fais la totale : jambes, aisselles, maillot. Je suis comblée pendant 2 à 4 semaines et rebelote. Et de temps en temps, je m'épile moi-même, un coup les aisselles, un coup les jambes. Mes poils ne m'empêchent pas de m'habiller comme je veux. Je me mets en maillot de bain poilue, je mets des débardeurs avec les poils des aisselles qui dépassent, je mets des jupes, des pantacourts/bermuda (pas trop court quand même...car trop de décalage entre les poils et le côté sexy du court) avec des poils aux pattes, et ça au grand désespoir de ma mère. Mais sinon, je ne le vis pas trop mal. Mes poils m'handicapent dans mon sentiment de féminité surtout. J'aimerais me sentir femme mais mes poils m'en empêchent. D'un côté, j'aime ce sentiment de liberté quand je tente d'assumer mes poils en public. D'un autre, ils me rendent malheureuse et tenter de les assumer n'y change rien. Dès que je vois une femme sans poils là où moi j'en ai, même quand je suis épilée (cad : bras et dos), ça me renvoie en pleine gueule que moi, ce n'est pas le cas.
Oui, je résiste, de manière générale, mais je questionne beaucoup ce "choix" car je suis plus poilue que la moyenne des femmes, je pense, et je suis brune et j'ai le teint plutôt clair. Heureusement, je me suis habituée à mes propres poils mais cela reste une question pour mon bien-être : "à quels moments faut-il que je m'épile et quand est-ce que je peux ne pas m'épiler pour être suffisamment bien dans ma peau ?" Le regard des autres est si pesant pour moi.
J'ai commencé à m'épiler les jambes et les aisselles, alors que j'étais en cinquième, vers 12 ans. Je venais de subir des moqueries de la part d'autres filles et j'ai commencé à prendre conscience de mes poils. C'est ma mère qui m'a conseillé l'épilation, plutôt que le rasage. C'est elle qui a payé et qui m'a emmenée chez l'esthéticienne. Peu de temps après, je demandais qu'on me blondisse même les poils des bras mais le résultat n'était pas terrible. La première fois que j'ai épilé le maillot, je devais avoir 15 ans ; la deuxième et dernière fois que j'ai épilé le maillot, j'ai demandé un ticket de métro (quasi-intégral), c'était l'année dernière. C'était important pour moi de tester ça, pour voir combien je pouvais trouver mon sexe "propre" et désirable sans poils. Et effectivement, j'ai adoré être glabre. Le reste du temps, je débroussaille juste cette partie de mon anatomie à coup de ciseaux.
Ça prend des heures de m'épiler les jambes et les aisselles. Motivation à ne pas le faire : l'épilation est un geste parmi tant d'autres, quand on est une femme, qui nous empêche de passer du temps à nos loisirs et à la réflexion. Je n'ai aucun scrupules à ne pas m'épiler. Je ne me sens pas feignasse ou négligée. De toutes manières, un poil de plus ou de moins, je ne suis pas à ça près, comme je le disais...
Je suis obligée de résister dans de telles conditions. En 2-3 semaines, il y a une première repousse des poils. Je ne vois pas l'intérêt de les cacher sans cesse. Je n'irais plus souvent à la piscine, sinon. Si je montre mes poils, c'est seulement parce que je veux me sentir libre de me déplacer où je veux, quand je veux, avec les vêtements que je veux : épilée ou non. Je ne veux pas que mes poils soient une contrainte.
Le fait de voir des femmes ne pas s'épiler, ça m'aide beaucoup mais c'est si rare. Puis, je reste jalouse des blondes et des filles qui ont 3 poils qui se courent après, c'est certain.
Qu'est-ce qui m'a décidé d'arrêter l'épilation ? C'est un redressement des choses. Qu'est-ce qui m'a fait commencer quand j'avais 11 ans? La pression sociale. Aussi, je commençais à être remarqué par les gars. L'attention me plaisait. Je suis rapidement devenue une "hot girl" -- cheveux blonds, gros maquillage, talons-haut, épilation, vêtements sexy et attitude de flirt.
J'ai arrêté j'avais 16 ans, beaucoup d'amis et un copain. Presque du jour au lendemain. Parce que ça n'avait plus de sens. Je ne comprenais pas POURQUOI je m'épilais. Pour raisons hygiéniques? Non, j'avais fait des recherches. Parce que c'était plus féminin? Ah là, je m'en foutais! Et quand ça pousse sur le corps féminin, c'est féminin un point c'est tout. Et je me suis mise à vraiment faire de la recherche, et tout ce que je trouvait me forçait à admettre que l'épilation était un mensonge. Et bon, j'ai vu que certains ont compilé des listes exhaustives des raisons pour ne pas s'épiler. Toutes ces raisons sont valables pour moi aussi.
Un petit conseil pour les femmes non-épilées: quand vous sortez en public les aisselles ou les jambes visibles, pensez à autre chose (aux tâches de la journée, au film que vous avez vu le soir d'avant...) et si le regard des autres devient insupportable, rappellez-vous que vous êtes fortes et que vous n'avez pas tort d'être comme vous êtes, qu'être poilue n'enlève rien au fait que vous puissiez être aussi une personne aimable, tolérante, ouverte et généreuse.
On doit mener cette lutte mais sans toujours avoir à y penser ---- si cette chose nous hante sans cesse et nous rend malheureuse, c'est qu'on a oublié ce que c'est de vivre en toute liberté.
J'ai arrêté j'avais 16 ans, beaucoup d'amis et un copain. Presque du jour au lendemain. Parce que ça n'avait plus de sens. Je ne comprenais pas POURQUOI je m'épilais. Pour raisons hygiéniques? Non, j'avais fait des recherches. Parce que c'était plus féminin? Ah là, je m'en foutais! Et quand ça pousse sur le corps féminin, c'est féminin un point c'est tout. Et je me suis mise à vraiment faire de la recherche, et tout ce que je trouvait me forçait à admettre que l'épilation était un mensonge. Et bon, j'ai vu que certains ont compilé des listes exhaustives des raisons pour ne pas s'épiler. Toutes ces raisons sont valables pour moi aussi.
Un petit conseil pour les femmes non-épilées: quand vous sortez en public les aisselles ou les jambes visibles, pensez à autre chose (aux tâches de la journée, au film que vous avez vu le soir d'avant...) et si le regard des autres devient insupportable, rappellez-vous que vous êtes fortes et que vous n'avez pas tort d'être comme vous êtes, qu'être poilue n'enlève rien au fait que vous puissiez être aussi une personne aimable, tolérante, ouverte et généreuse.
On doit mener cette lutte mais sans toujours avoir à y penser ---- si cette chose nous hante sans cesse et nous rend malheureuse, c'est qu'on a oublié ce que c'est de vivre en toute liberté.
Je ne me souviens pas de ma première épilation mais je pense que j'ai choisi toute seule de la faire, sûrement par conformisme. Je me suis épilée/rasée pendant environ 5 ans. En ce qui concerne mon déclic, ça s'est passé suite à une discussion que j'avais eue avec mes amies. Elles disaient qu'elles pensaient à faire l'intégrale pour leur 1ère fois. J'étais la seule à ne pas vouloir toucher à mon pubis. J'étais inquiète, je me disais que je devais peut être me raser quand même alors je suis allée chercher des infos pour voir ce qu'on conseillait de faire sur le Net. Et là je suis tombée sur le site MIEL qui déconseillait l'épilation en général. Du coup, je me suis posée la question du pourquoi je m'épilais/rasais et la réponse m'est venue toute seule: "Ça ne sert à rien." Maintenant, ma peau est moins sèche, je suis contente de rendre un bon service à mon corps en le laissant en paix et ça m'amuse beaucoup de voir mes amies se prendre la tête parce qu'elles se sont coupées en se rasant, parce qu'elles ont des points rouges ou parce qu'elles ne se sont pas bien épilées.